FAUX :
L’âge légal de départ en retraite est fixé actuellement à 62 ans pour tous les salariés du privé, y compris pour l’artiste et technicien du spectacle, sous réserve du nombre de trimestres validés à la Sécurité sociale.
Pour calculer ce nombre de trimestres, la Sécurité sociale retient vos périodes d’activité professionnelle (quelles qu’elles soient, y compris job d’étudiant), de chômage, de maladie, de maternité, parfois d’études et de Service National.
Vous pouvez donc partir entre 62 et 67 ans selon votre carrière tout en décidant de continuer à travailler (cumul emploi retraite).
> Pour en savoir plus sur les conditions de départ à la retraite
FAUX :
Vos différents employeurs vous déclarent de façon annuelle auprès de chaque régime (régime de base/Sécurité sociale et régime(s) complémentaire(s)/Audiens). C’est le versement par votre employeur des cotisations sociales qui permet de valider vos droits dans chaque régime.
Si un de vos employeurs ne verse pas tout ou partie des cotisations dues, les périodes concernées ne sont pas prises en compte dans le régime de destination, sauf si les cotisations vous ont été précomptées.
Seul(s) vo(s) bulletin(s) de salaire pré-compté(s) des périodes concernées peuvent donc vous permettre de valider vos droits manquants.
> Pour faire le point sur votre retraite, connectez-vous à votre espace personnalisé et consultez vos relevés de points.
FAUX :
Une fois que vous aurez pris votre retraite, vous pouvez continuer à travailler sans toutefois acquérir de droits supplémentaires.
Si vous avez pris votre retraite auprès de l’ensemble des régimes /Sécurité sociale, Audiens, Ircantec, RSI… (avec tous vos trimestres ou à taux plein), vous pourrez travaillez autant que vous voudrez.
Si ce n’est pas le cas, des conditions spécifiques s’appliquent alors au cumul emploi-retraite.
Ce qui change | Ce qui ne change pas |
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Le nom de votre institution de retraite complémentaire. | Votre groupe de protection sociale. |
Vos cotisations (taux et montant). | |
Le libellé affiché sur les courriers et les opérations bancaires réalisées dans le cadre de la retraite complémentaire. | Vos droits à retraite et vos (futurs) versements. |
Votre interlocuteur et vos points de contact. | |
Les garanties et services d'Audiens. |
Le conjoint survivant peut, sous certaines conditions, bénéficier d'une partie de vos droits à la retraite complémentaire. Cette demande de réversion doit être formulée à Audiens.
> En savoir plus sur la pension de réversion
Oui, votre ex-conjoint(e) peut bénéficier d'une pension de réversion à condition qu'il(elle) ne se soit pas remarié(e).
En effet, le remariage supprime définitivement le droit à réversion dans les régimes de retraite complémentaire Arrco et Agirc.
> En savoir plus sur la pension de réversion
Non, le pacs ou le concubinage n'ouvre aucun droit à la pension de réversion.
Il faut avoir eu la qualité de conjoint légitime et donc avoir été marié avec la personne décédée.
> En savoir plus sur la pension de réversion